Confort d’été : prévision d’une refonte de cet indicateur au sein du DPE et de l’audit

Face à l’aggravation du réchauffement climatique, l’indicateur du confort d’été fera l’objet d’une refonte inscrite au sein du PNACC 3, soit le Troisième Plan national d’adaptation au changement climatique, comme en témoignent le dossier de presse et le document de présentation mis en ligne sur le site du ministère de la Transition écologique. Rappelons que l’indicateur du confort d’été fait partie intégrante et du diagnostic de performance énergétique (DPE) et de l’audit énergétique. Cette évolution présage donc la mise à jour de ces expertises indispensables pour la vente, la location et la rénovation des logements.

Nouvel indicateur du confort d’été : une actualisation annoncée des DPE et des audits

Compte tenu de la refonte prévue au sein du PNACC 3 de l’indicateur du confort d’été, les DPE et les audits énergétiques feront donc l’objet d’une actualisation, et ce, à l’horizon 2028. L’ambition est de rendre l’indicateur du confort d’été plus précis, en tenant compte notamment de la localisation du bâtiment inspecté, comme c’est déjà le cas dans l’évaluation du confort thermique estival reposant sur la base d’une description en degrés-heures (DH), au sein de la réglementation environnementale RE2020 relative à la construction neuve. Grâce à cette révision de l’évaluation de l’indicateur du confort d’été, les préconisations de travaux seront plus pertinentes au regard de cette performance thermique primordiale des bâtiments, dès lors qu’elle sera jugée insuffisante.

Par ailleurs, l’indicateur du confort d’été s’invitera dans les annonces immobilières et dans la réalisation des DPE des bâtiments tertiaires.

Confort d’été DPE et audit : une approche multi-critères des solutions de confort estival

En parallèle de ces évolutions réglementaires, des évaluations multi-critères seront menées sur certaines technologies favorables au confort d’été dans les bâtiments. Ces études porteront notamment sur les solutions fondées sur la nature (comme la végétalisation) ainsi que sur l’utilisation de revêtements réflectifs en toiture. À terme, l’objectif est que 100 % des rénovations performantes aidées prennent en compte le confort d’été d’ici à 2030, une ambition à laquelle contribueront activement les diagnostiqueurs immobiliers, et notamment ceux qui réalisent le DPE et l’audit, des acteurs clés dans la transition écologique des bâtiments.