Diagnostic électrique : principales défaillances des installations selon le Baromètre 2025

Le dernier Baromètre de l’Observatoire National de la Sécurité Électrique, dévoilé par l’Association Promotelec en mai 2025, en dit long sur les anomalies récurrentes qui compromettent la sécurité des installations d’électricité domestiques de plus de quinze ans. Cette étude, dont la réalisation est issue des rapports de diagnostic électricité transmis lors des ventes et des locations de logements, révèle des défaillances communes à de nombreux dispositifs qui alertent sur l’état général du parc immobilier résidentiel actuel. Pour information, sur les 400 000 diagnostics électricité obligatoires analysés dans la région Pays de la Loire, près de 86 % indiquaient au moins une anomalie électrique.

État de l’installation intérieure d’électricité : la mise à la terre, défaut numéro un selon l’ONSE

 Selon les données du Baromètre 2025 de l’ONSE, les prises de terre et les installations à la terre défectueuses constituent l’anomalie la plus fréquemment détectée. Elle concerne au moins six installations électriques sur dix, selon les résultats des diagnostics électricité. Cette défaillance suscite beaucoup d’inquiétude : elle compromet la protection des occupants contre les risques d’électrocution et peut empêcher le bon fonctionnement des dispositifs de sécurité. L’étude ONSE révèle que cette problématique trouve ses causes dans l’absence de prise de terre dans les constructions anciennes, la détérioration des connexions au fil du temps ou encore l’inadéquation des systèmes installés par rapport aux normes actuelles.

Diagnostic électricité et anomalies : l’ONSE révèle plusieurs cas de vétusté et non-conformités

Le Baromètre 2025 de l’ONSE identifie les matériels électriques vétustes ou inadaptés à l’usage comme la deuxième anomalie la plus répandue sur les résultats des diagnostics électricité vente et location. Ce problème concerne 46 % des logements diagnostiqués. L’étude révèle aussi que 41 % des installations électriques de plus de quinze ans présentent des risques de contacts directs avec des éléments sous tension, un danger immédiat pour les occupants. Elle montre par ailleurs qu’un tiers des logements souffrent d’anomalies sur les dispositifs de protection contre les surintensités, tandis que 22 % présentent des défaillances dans la liaison équipotentielle supplémentaire des salles de bains.

Face à la dangerosité de cette situation, un diagnostic électricité obligatoire et périodique pour les installations anciennes, et ce, indépendamment d’une vente ou d’une location immobilière, serait tout à fait pertinent.